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Samedi 31 / 12 / 2011

 

Hier soir, nous avons bavardé avec un jeune couple: lui est Roumain ,elle Française, ils ont deux enfants: un garçon de 5 ans et une fille de 2 ans. Ils vivent en Allemagne, c'est la première fois qu'ils viennent en Mauritanie. Ensuite, ils partent vers le MALI, BURKINA-FASSO et BENIN. A la fin de leur séjour, ils pensent vendre leur fourgon et renter en avion. Ce matin, nous leur avons donné quelques renseignements sur les lieux les plus intéressants à visiter.

Avons fait un tour au port de pêche où J-P a acheté 1,500 kg de langoustes pour 8OOO UM (22€) que nous dégusterons au bivouac de la St Sylvestre.

La sortie de la ville est toujours aussi difficile vu la conduite plus qu'anarchique des Mauritaniens. Il est midi, nous sommes sur  la "route de l'espoir" en direction du MALI.

Toujours le même temps, ça devient lassant..... Comme l'année passée, le bivouac se fait derrière le poste de police de MAGFA' LANJAR,  avec,  bien sûr , l'autorisation du chef de poste.

378 km

 

 

Commentaires de Fanette

 

A l'auberge, ce matin,  j'ai fait une partie de joujoute avec une copine de mon âge, elle s’appelle POLICE... Je l'ai trouvée un peu vive. Avec elle, je ne pouvais pas faire la dominante... J’étais obligée de me réfugier sous le auvent,  car  parfois elle me mordait la queue...

 

 

Dimanche le 1 / Janvier / 2012

 

Départ du campement à 9H30 en direction de TINTÂNE. Le soleil n'arrive toujours pas à se montrer, il fait 16°. La nuit,  beaucoup d’animaux, vaches, ânes, moutons, chèvres, se font tuer; leurs cadavres restent sur le bord de la route où ils sont en décomposition. Dans cette région désertique,  les hommes profitent du lit des oueds pour cultiver un peu de maïs et du sorgho, les champs sont entourés de barbelés pour protéger les cultures.

 

Certains villageois se créent également de petits jardins où ils cultivent quelques légumes pour leur consommation personnelle. Chaque entrée de ville où de village est un dépotoir de poubelles qui jonchent la route, c'est une catastrophe pour la nature. Combien faudra-t-il d'années pour que tout cela disparaisse.

Après KIFFA,  une portion de la route est praticable, ensuite ce n'est qu'une succession de trous. J-P doit faire du jimcana pour les éviter et souvent prendre une piste latérale sablonneuse  pour éviter de casser le matériel et surtout plus agréable.

Une journée épuisante pour le chauffeur. Un peu avant TINTÄNE,  au poste de police,  on nous annonce que nous ne pouvons pas continuer, ils ont l'ordre de ne pas laisser passer les touristes après 17h30 pour leur sécurité. Nous passerons donc  la nuit à coté du poste, sous bonne protection, car ils sont armés.

350 km 

 

Commentaires de Fanette

 

Hier soir, mes maîtres se sont gavés de plein de bonne choses... Moi, je n'ai eu que le droit de les regarder... Ils ne m'ont rien donné, même pas un petit morceau...Ils exagèrent !!!

En me voyant,  un policier m'a dit que j'étais un bébé... Eh bien NON, je suis grande MOI !!! 

A midi j'ai goutté  une crotte de bique... beurk, beurk, beurk, c'est dégoûtant !!! 

Lundi 2 / 01 / 2012

 

Il est 8h30, aujourd'hui nous faisons route vers la frontière du MALI. Passé TINTÂNE,  la route devient plus praticable;  à midi,  nous sommes à GOGI,  poste frontière entre la MAURITANIE et le MALI.

J-P part pour faire les formalités d’entrée: demande de visas, assurance et le passage en douane; moi j'en profite pour sortir Fanette afin qu'elle puisse se dégourdir les pattes. Très vite, un groupe de jeunes garçons nous entoure, notre Fanette a beaucoup d'admirateurs...

Ensuite, poste de gendarmerie, la barrière est fermée, nous sommes le seul véhicule; arrêt au panneau "stop",  ne voyant personne sortir, nous avançons de quelques mètres,  un gendarme arrive et me demande les passeport,  sitôt  lui ai je donné qu'il demande à J-P de le suivre car nous avons commis une infraction ???? Au poste, il nous annonse que nous devons payer une amende de 3000 CFA=4€70 pour ne pas avoir marqué le "stop"... Nous lui expliquons que ne voyant personne, nous avons cru bon d'avancer pour que l'on puisse nous voir... La discussion devient houleuse... Je lui dis : "vous accueilliez les touristes d'une drôle de manière..."; on me répond : "si vous n'êtes pas content, vous n'aviez qu'a rester chez vous,  nous n'avons pas besoin de vous ici !!!". Voyant la tournure des choses,  je dis à J-P : "tu payes, mais il nous faut un reçu, ce qui à été fait.

En fin de compte,  nous avons compris que nous les avions dérangés pendant leur repas et bien sur,  l'occasion était bonne de nous le faire payer... surtout un jour férié...

 

Ensuite nous allons à NIORO, 50km plus loin pour le passage à la douane et le laisser-passer pour la voiture (15 000 CFA=23€50 ),  puis passage à la police pour l’enregistrement. Le policier annonce à J-P qu'il faut payer 10 000 CFA parce qu'aujourd'hui c'est férié;  J-P lui demande un reçu. Réponse : "alors, il te faudra attendre demain!!!" J-P exaspéré paye et part sans le reçu... Conclusion:  le policier s'est mis 10 000CFA=16€ dans la poche....


Ce soir, campement en brousse, nous sommes seuls,  l'endroit est reposant et nous l’apprécions après une journée mouvementée.

Dîner éclairé par la pleine lune, il fait 25°.

425km

 

 

 

Commentaires de Fanette

 

Un monsieur a dit de moi : "oh, il est très jolie, tu peux me le donner pour mon enfant?".  Réponse de ma maîtresse: "non, moi pas donner à toi !!!"

Il y en a même un qui a demandé si on me mettait des couches pour que je fasse pipi et caca . Vous vous rendez compte qu' ils m'ont encore comparé à un bébé !!!.

Mardi 3 /Janvier / 2012

 

Cette nuit,  nous avons du ouvrir les glaces car Fanette soufrait de la chaleur et nous aussi. Départ à 8h30,  il fait 18°,  direction BAMAKO. Dés le lever du soleil,  la brousse s'éveille avec le chant des oiseaux. Des hommes partent travailler dans les champs, d'autres gardent les troupeaux tandis que les femmes restent au village où elles pilent le mil pour les repas.

 

Passage à l’immigration pour récupérer les papiers pour les visas. Nous sommes allés déjeuner au restaurant que nous avions découvert l'an passé: le patron est toujours aussi agréable. Nous en profitons pour faire laver le 4X4. Une très bonne adresse où il possède également un cyber-café.

Ce soir nous passerons la nuit au Campement "Kangaba" qui se trouve sur la route de SEGOU. Point d'entrée : GPS N12 36 204 W007 53 564 CAMPEMENT :GPS N12 36 893 W007 51 919.

Parcourus : 300KM

 

Commentaires de Fanette

 

J'ai passé la plus grande partie de ma journée dans la voiture... Ce soir,  je suis bien heureuse dans ce campement où je peux enfin être au calme...

 

Mercredi 4 / janvier / 2012

 

Ce matin nous partons de très bonne heure,  nous voulons être au service de l’immigration aux environs de 9h afin de déposer les papiers pour nos demandes de visas maliens. Grâce à la gentillesse et à la complaisance d'un inspecteur de police,  grand ami du patron du restaurant où nous avons déjeuné hier midi,  nous avons pu récupérer nos visas à 13h. Demain il faut se rendre à l’ambassade du BURKINA pour faire établir nos visas. Si tout se passe normalement nous devrions reprendre la route vers 15h en direction de SIKASSO.

Ce soir nous sommes encore au campement KANGABA.

 

Commentaires de Fanette

 

Adieu mes beaux poils blancs !!!  maintenant je suis de couleur jaune, comme mes copains du Mali !!!

 

 

Jeudi 5 / Janvier / 2012

 

A BAMAKO certains feux de croisement sont équipés d'une minuterie visuelle, très pratique,  pour savoir le temps à attendre. Pour les touristes qui passent par l’Ambassade du BURKINA et qui souhaiteraient se restaurer pas très loin, je leur soumets la gargote "BANANA", un endroit modeste où l'accueil est des plus sympathiques. Bonne cuisine à un prix correct... Nous l'avons découverte en Janvier 2011, elle possède également le lavage de voiture qui se trouve juste devant  et un cyber juste à coté.

 

"Gargote BANANA" à quelques minutes de l'Ambassade du BURKINA : GPS N12 37.578 W 8 01. 170 ou par le boulevard, 1ère rue à droite après la caserne.

 

 

A midi, au restaurant,  un jeune malien vient vers moi et m'offre le nouveau testament : je lui demande: "pourquoi ce cadeau?" Il me répond :  "c'est pour que Dieu te protège pendant ton voyage...".

Pour la nuit, nous faisons halte à SIKASSO au Motel "LE WASSOULOU" qui nous autorise à bivouaquer dans le jardin de l'hôtel. Bonne réception, cadre agréable et propre. A la demande on peu profiter des douches. C'est une bonne adresse.

Parcouru : 440KM

 

Commentaires de Fanette

 

A midi, j'ai fait la connaissance de deux poulets et d'un bouc... quelle n'a pas été ma surprise de voir Ces bestioles... surtout le bouc qui a sauté par dessus moi...

 

Vendredi 6 / Janvier / 2012

 

Départ 9h en direction de la frontière du BURKINA. Une halte aux chutes de FARAKO qui est un endroit idéal pour un bivouac. Nous en profitons pour prendre un bain de pieds et Fanette aussi. Pas plus d'une heure pour le passage des frontières, il est 11h,  nous sommes au BURKINA.

 

Avant ORODARA nous prenons une piste qui part du village de DIERI en direction des pics de SINDOU. Traversée de plusieurs villages très authentiques dont celui de SOKOLABA. Un homme de ce village propose de nous accompagner pour faire la visite... Il nous montre les cases où les femmes font la cuisine,  puis les greniers chapeautés de paille où ils entreposent les céréales.

 

Ensuite,  il nous dirige vers les potagers qui sont cultivés par les femmes et les jeunes du village (surtout la culture de l'oignons). Notre accompagnateur nous dit avoir trois femmes, qu'il est planteur et possède 50ha qui sont plantés de manguiers, karités et Anacardiers. Des femmes s'activent à préparer une bouillie de karité qu’elles font ensuite chauffer pour en extraire l'huile. Des bassines sont également remplies de cendre à la quelle on ajoute de l'eau et par filtration on extrait la potasse pour faire du savon. Une visite fort instructive.

 

A SINDOU,  nous allons à l’association TERRE DES ENFANTS, nous y déposons vêtements et peluches pour les enfants. C'est à la tombée du jour que nous arrivons à BOBO DIOLASSO pour passer la nuit à l'hôtel "LE PACHA".

Parcouru 290KM.

 

 

 

Commentaires de Fanette

 

 

Hier j’étais bien fatiguée après avoir passé deux jours à BAMAKO dans le bruit,  la poussière et la chaleur... la balade aux chutes m'a rafraîchie et requinquée !!! 

 

Samedi 7 / Janvier / 2012

 

Nous partons du PACHA à 8h30 il fait déjà 23°, un détour pour voir la vieille mosquée d’inspiration soudanaise. En route une halte au village de BONI pour visiter l'église qui a la particularité d'avoir un clocher en forme de masque Africain. A BOROMO nous prenons une piste un peu difficile qui nous conduira au campement "LE CAICEDRA" pour y passer la nuit. A notre arrivée nous faisons la connaissance de trois jeunes Italiens et leur guide chauffeur.

 

A 16h30,  le guide du campement nous emmène tous à pied, en brousse, pour voir les éléphants. Au bout d'un certain temps de marche,  nous finissons par apercevoir une famille de pachydermes qui n’apprécie pas du tout notre présence d'aussi prés. Un gros mâle nous a aussitôt chargé en barrissant bien fort, les oreilles largement déployées... C'était sans doute un signe.... Le guide me crie: "vite Madame, cours, cours!!!" Ah, pour courir, J'ai couru!! aussi vite que j'ai pu bien que je m'écorchais les bras dans les épineux. Lorsque j'ai été sortie de son territoire,  il s’est arrêté aussitôt. Je dois dire que j'ai eu la plus grande peur de ma vie!

Nous sommes rentrés au campement et un peu plus tard d'autres éléphants sont venus pas très loin, alors nous avons enfin pu prendre des photos.

190 km

 

 

Commentaires de Fanette

 

Hier soir, ils m'ont abandonnée !!! Je suis restée dans le 4x4 pendant presque 2h alors qu'ils étaient dans la brousse à jouer aux paparazzis... J’étais très malheureuse sans mes maîtres !!! Ma maîtresse a été punie: elle a été chargée par un gros Babar!

Ce matin ils m'ont quand même lâchée... et j'ai beaucoup joué avec Nicole l'italienne.

 

 

Dimanche 8 / Janvier / 2012

 

Après avoir fait les photos souvenir avec nos charmants Italiens,  nous reprenons la piste sur 7km pour arriver à la route. A partir de SABOU , encore une piste pour rejoindre LEO. Les villageois coupent les palmes du "palmier-rogné"  dont ils ne gardent que la tige. Ils font des fagots qui sont expédiés sur OUAGA. De ces tiges sont extraites les fibres qui sont ensuite tressées pour faire des tamis destinés à  filtrer l'eau ou la farine.

LEO est une ville à 10 km de la frontière du GHANA;  elle est peuplée de Gourounsi, de Peuls et de Mossi. A part son marché du samedi et du dimanche,  pas grand chose à voir. 

 

Un peu avant d'arriver à OUAGADOUGOU,  en venant de LEO,  on peu voir quelques rizières en exploitation . Dans cette région,  les paysans cultivent surtout du coton : le BURKINA est le premier pays producteur d'Afrique de l'Ouest.

Comme l'année passée,  nous allons à la "pension SARAH", à l’accueil les filles se rappellent de nous et sont heureuses de nous revoir. Un peu plus tard,  nous retrouvons Christine qui est ravie également, nous lui donnons les photos que nous avions prises avec les enfants,  ce qui lui fait chaud au cœur. Blaise,  le cuisinier,  n'est plus ici,  il travaille comme surveillant dans une école où le salaire est un peu plus élevé, Christine le remplace en cuisine pour un salaire de 40000 cfa = 60€

 

 

Commentaires de Fanette

 

Une journée où je n'ai rien d'extraordinaire à vous raconter, à part qu'à mon arrivée à la pension,  ils étaient tous émerveillés de me voir . Ce soir j'ai eu droit à la douche... j'en avais grand besoin , on me surnommait "la rouquine" !!!

 

 

Lundi 9 / Janvier / 2012

 

Ce matin nous sommes allés à la sûreté pour faire le visa de l’entente qui nous permettra de rentrer au BENIN et au TOGO;  nous les récupérerons à partir de 16h. En fin de matinée,  nous allons faire un tour au marché qui est juste à coté. Achat de haricots verts, carottes, concombre et un morceau de bœuf pour faire un tajine. Sur le marché notre Fanette a fait l'admiration de tous. Demain nous partirons de bonne heure pour TIEBELE et FADA GOURMA.

 

 

 

Commentaires de Fanette

 

Ce matin,  j'ai mis pour la première fois mes pattes sur un marché... Je dois dire que je n'étais pas trop rassurée... Les enfants me touchaient les poils et les mères me prenaient en photos... Il y en a même une qui m'a dit que j'étais une princesse... Je n'étais pas peu fière !!!                    

 

Mardi / 10 / Janvier / 2012

 

Ce matin pour sortir de OUAGA c'est un flot discontinu de motos, vélos et voitures, tout se passe bien car il sont relativement disciplinés. A 6h30, Christine la cuisinière de la "pension Sarah" est arrivée avec une superbe robe, elle s'est fait belle pour que je fasse des photos pour garder en souvenir. Elle était triste de nous voir partir, nous avons pris son adresse mail pour garder le contact.

 

Après le petit déjeuner, à 8h45 nous partons en direction de TIEBELE, il fait déjà 23°. Sur les bords de la route, on trouve des Maquis (petits restaurants),  ils sont nombreux et on ne risque pas de mourir de faim. Aux environs de ,  l'architecture des villages est différente, les cases sont reliées entre elles par des murets: on appelle cela des "concessions". 

 

TIEBELE,  un beau village qui est habité par les "Kasséna". Nous avons pris un guide pour visiter "la cour royale",  une étonnante et magnifique architecture locale. Les cases sont de formes différentes selon les personnes qui y vivent. Les maisons rectangulaires sont habitées par les couples,  les cases rondes par les célibataires et les cases en 8 par les grand-mères avec qui vivent les petits-enfants. Ce type de case possède une petite porte ronde: pour y pénétrer,  il faut ramper. Ces habitations sont ornées de signes animistes, ce sont les femmes mariées qui les réalisent. Les couleurs sont réalisées avec des pigments naturels : rouge "latérite",  noire "basalte". Ces couleurs sont appliquées avec une plume de pintade. Pour les protéger,  les femmes font une décoction de graines de Néré (*)   qu'elles appliquent sur les murs. Après avoir déjeuner dans un Maquis,  nous continuons par une piste un peu dégradée;  plusieurs fois nous avons demandé notre route car pas de panneaux.

Nous arrivons a KOUPELA à la tombée du jour et c'est au "Pacific Hôtel" que nous passerons la nuit. 


(*) LE NÉRÉ est un arbre  africain de la famille des Mimosacea. Il symbolise l'arbre sous lequel s'effectue les palabres et veut dire aussi "c'est bien". ...)

 

Commentaires de Fanette:

 

Pas grand' chose à vous raconter à part que j'ai été secouée tout au long de cette piste...

Mercredi 11 / Janvier / 2012

 

Après avoir pris un petit déjeuner local, nous poursuivons sur le BENIN. Au bout de 30 minutes,  les formalités des 2 frontières sont terminées. Il est midi,  nous rentrons au BENIN.

Sur notre parcours nous avons eu l'heureuse surprise de rencontrer un éléphant qui se restaurait. A 13h30,  après les formalités,  nous rentrons dans le parc de la PENDJARI pour faire un safari photos sur deux jours. Beau parcours dans la brousse à la découverte de la faune. La température est de 36°, on roule avec la clim. pour Fanette et pour nous également...

En fin de soirée,  nous arrivons à l'"hôtel du Pendjari" qui est situé au centre du parc, nous passerons la nuit dans une case,  pas le grand luxe, mais nous sommes là pour le dépaysement...

Parcouru 430KM dont 180 de piste.

 

 

Commentaires de Fanette

 

Quelle journée !! Avec la poussière de la piste,  j'ai retrouvé ma couleur rouquine et j'ai été secouée comme une bouteille d'Orangina...

Jeudi 12 / Janvier / 2012

 

Nous quittons le camp à 6 h30 afin d'aller explorer les mares où les animaux viennent s’abreuver. Ce matin pas facile de les voir,  ils ne sont pas à notre rendez-vous

Sur ces deux jours,  nous avons eu la chance de voir de nombreux animaux: un troupeau de 22 Eléphants, des Buffles, des Cobes de Buffon, des Bubales, des Hippotragues, Babouins, Phacochères, Crocodiles et pour clôturer ce superbe safari,  deux magnifiques Lions à 5m de la voiture!!

Le moins drôle de la journée, c'est que nous avons eu un crevaison;  par chance,  un guide (Adamou) qui passait par là, nous a donné un sérieux coup de main.

A la sortie du parc,  nous déjeunons dans un "Maquis",  puis nous allons faire la visite des "chutes de Tanougou". A TANGUIETA,  réparation de notre pneu "à l'Africaine:  4000cfa= 6€".

Ce soir bivouac dans le jardin du "Motel Mimosa" à BERECINGOU. Parcouru 190 KM de piste.

 

 

Commentaires de Fanette

 

Hier soir,  je me suis fait mal à une patte,  j'ai pris une pilule et ce matin tout va bien...

J'ai vu plein de grosses bêtes... mais j'avais interdiction de descendre et de faire du bruit. Aux cascades,  j'ai eu droit à un porteur... quelle chance !!!

 

Vendredi 13 / Janvier / 2012

 

Lever 6h15 pour faire le grand nettoyage de notre case ambulante et croyez moi,  elle en avez bien besoin après toutes ces pistes poussiéreuses.

Départ 9h30: il fait 25°.

Nous étions super bien dans le jardin du "Motel Mimosa" à la campagne, au calme (nous le recommandons).

Hier soir,  sur 40km,  nous avons vu 4 camions accidentés, dont un qui finissait de se consumer!!

Ce matin nous sommes allés découvrir les villages avec leurs tatas(*). Nous avons préféré nous arrêter dans un village non géré par une association,  car obligation de prendre un guide et bonjour les tarifs!!! Toujours plus de CFA.

Nous ne regrettons pas d'avoir pris cette décision, cela nous a permis de rencontrer le chef du village qui nous a fait visiter un tata.  Il nous a expliqué l'organisation à l'intérieur: le soir,  les animaux y sont rentrés.  L'étage, que l'on atteint par une échelle taillée dans dans un arbre, est l’endroit où vit la famille et au dessus, on trouve la terrasse avec ses greniers, dont certains servent de chambres.

Un jeune homme du village s'étant fait mordre par un serpent a du être amputé d'une jambe; un moment très enrichissant!!

Cette région du nord que nous avons traversée n'a pas d’intérêt particulier.

Nuit à l'"hôtel Princesse" à PARAKOU appartenant à un Français.


(*) Les "tatas" sont de petit fortins aux courbes arrondies et ventrues, coiffés de tourelles coniques recouvertes de paille que l'on appelle des greniers.


 

Commentaires de Fanette

 

Un policier a dit : "Moi, je prends le chiot !". Et bien voilà... maintenant je suis un chiot... oh, la, la !!! Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à me prendre pour un bébé?

Tous les midis,  pendant qu'ils mangent,  moi je suis attachée à un piquet... Vous croyez que c'est bien normal? Une vraie vie de chien je vous dis!!!!

 

Samedi 14 / Janvier / 2012

 

Encore ce matin le ciel est obscurci par un voile poussiéreux, il est 8h30: 18°. Nous roulons en direction d' ABOMEY.

Hier soir,  nous avons pris un Zem (moto taxi)  pour nous accompagner à l'hôtel car,  pas facile de se repérer la nuit. Ce cher ZEM ne nous a pas fait de cadeau!! 5000CFA = 7€ ; cette somme ne correspond sûrement pas au tarif normal.

Il semblerait que les principales ressources de cette région, après le coton,  sont: l'igname et le charbon de bois en grande quantité.

Entre SAVE et DASSA, en bordure de route,  des villageois (souvent des femmes) cassent du granit qui sert pour la réfection des routes. Le goudron est étendu à l’arrosoir!!!

 

Toujours en bordure de route,  de nombreuses vendeuses de tapioca et de gari (pâte de farine de manioc émincée finement, utilisée comme du gruyère), chaque étal porte une pancarte avec le nom de la vendeuse. Certain villageois piègent des animaux (lièvres, perdrix, rats et bien d'autres) qu'ils font rôtir et vendent sur les bords de route;  ici tout se mange!!!

C'est à ABOMEY que nous faisons halte: "campement d'Abomey" qui accepte les 4x4 dans son jardin, un lieu reposant tout en étant en ville, l’accueil est des plus chaleureux, une bonne adresse pour ceux qui viennent par voie terrestre. GPS N 07 11. 824 E 001 59. 072.

Parcouru 290km.

 

Commentaires de Fanette

 

Maintenant,  pour séduire mes admirateurs,  je me mets debout sur mes pattes arrières et je leur fais la danse africaine en tortillant mon derrière... ça les fait bien rigoler !!!! J'aime jouer la star...

Dimanche 15 / Janvier / 2012

 

Hier,  nous avons fait une après-midi relax... En fin de soirée,  j'ai profité des aménagements du campement pour faire un peu de lessive...

eh oui !! même en vacances il faut que ça se fasse.

Les Béninois sont certainement des gens très croyants car le nom de Dieu est partout,  même sur les boutiques "Poissonnerie Alléluia", " Espace photo Dieu est grand".

La route principale qui descend sur COTONOU n'est qu'une succession de trous, c'est incroyable qu'un pays puisse laisser un grand axe routier,  où circulent de nombreux camions,  dans un tel état!!

En début d'après midi,  nous arrivons à GANVIE qui est une citée lacustre et c'est en pirogue que nous irons la découvrir. A l'origine, c'est en fuyant les envahisseurs ghanéens que les premiers habitants,  les "Toffi" (habitants de l'eau) se seraient réfugiés au fond de la lagune, grâce, selon la légende, à un épervier qui leur aurait montré le chemin. C'est pourquoi cet oiseau est la mascotte de GANVIE.

Les cases rectangulaires son construites en bambou, couvertes de paille et haut perchées sur des pilotis profondément plantés dans le sol, qu'il faut changer tous les dix ans. GANVIE est une ville de 35000 habitants, on l’appelle la "Venise de l'Afrique". 

La population locale vit essentiellement d'aquaculture. La technique des pêcheurs, appelée "akadja", est très particulière. Ils commencent à clôturer de filets un espace déterminé; ensuite, ils y mettent une grande quantité de roseaux secs amenés des terres qui, en pourrissant, deviendront la nourriture des poissons (on ajoute aussi du maïs et des noix de coco). Au bout de plusieurs mois, les petits poissons ayant grossi ne peuvent plus repartir en passant à travers les mailles du filet.

 

Autrefois, les hommes pêchaient et les femmes vendaient, mais comme les femmes utilisaient l'argent pour acheter des robes, les hommes ont alors décidé de leur vendre le poisson, après, elles font comme elles veulent...

A cette période de l'année, les canaux de GANVIE sont envahis par les jacinthes d'eau qui sont en fleurs, c'est vraiment magnifique!!

Nuit au bord du "Golfe de Guinée" à GRAND-POPO,  dans une auberge qui porte le même nom. Cette auberge appartient également au même groupe que celui d'ABOMEY, le personnel est loin d’être aussi accueillant! On y trouve un grand parking pour les 4x4, mais il est dommage que les commodités soient à plus de 200métres et pas très nettes. Le tarif: 3000CFA par personne.

Commentaires de Fanette

 

J'ai fait de la pirogue... Moi, je n'ai pas peur de l'eau, même quand une vague m'a toute mouillée,  je suis restée zen... Mes maîtres sont fiers de moi !!!

Lundi 16 / Janvier / 2012

 

Nuit plutôt chaude malgré la brise de l'océan,  belle plage de sable fin bordée de cocotiers, mais comme dans beaucoup d’endroits,  pas bien propre, impossible de s'y baigner car dangereuse.

Nous pensions pouvoir prendre quelques photos des pêcheurs tirant leurs filets,  mais photos = CFA,  tout se monnaye!! Les blancs, c'est la banque;  à force ça devient un peu lassant...

Belle végétation tropicale avec ses cocotiers, bananiers et plantation d'ananas. Au BURKINA, nous nous sommes régalés de mangues, ici c'est d'ananas, un vrai  délice !!!

Ce matin nous sommes allés à OUIDAH,  principale ville de départ des esclaves pour le Brésil et Haïti et important centre religieux vaudou. Visite du musée et de la route des esclaves, piste qui relie la ville à la mer (4km) et qui mène à la porte du non-retour.

Le marché aux esclaves (place "Chacha" ou place "des Enchères") "arbre de l'oubli", autour duquel les hommes tournaient 9 fois et les femmes 7 fois et se "vidaient" de leur passé, "arbre du retour" pour le retour mystique des âmes des esclaves après leurs mort, "case noire de Zomä" où étaient enfermés les esclaves, privés de lumière afin de perdre tout repère avant d'embarquer sur le bateau-négrier, "mémorial de Zoungbodji"  construit à l'emplacement même de la fosse commune (5m de profondeur) où l'on jetait les esclaves jugés incapables de supporter la traversée vers l'Amérique, "case du repentir" pour que les descendants des Africains qui ont vendu leurs frères et sœurs aux blancs aillent demander pardon et enfin, face à l'océan, la "porte du non-retour". Pour livrer un canon aux chefs guerriers, les négriers exigeaient 15 jeunes garçons ou 21jeunes filles aux seins «parallèles»!!!

COTONOU, ville bruyante , polluée et où la conduite est anarchique. Nous avons terminé la journée en allant faire la route des pêcheurs à travers une immense cocoterais en bordure de mer sur 30KM.

Nuit au "Jardin Brésilien" situé entre la mer et la lagune, non loin de la porte du non retour. Il font camping, le seul inconvénient: ce sont les moustiques!

Commentaires de Fanette

 

Je suis allée au musée, boffffff !! j'ai plus apprécié la balade sur la plage où j'ai pu faire ma petit folle...Les musées, c'est pas mon truc!!