Hommage à Geneviève

Hommage à Ténor

Hommage à Ténor

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Mardi 1 / 12 / 2009

 

L'endroit du bivouac de cette nuit n'était pas folichon, beaucoup d'herbe à cram-cram qui sont piquantes et qui se collent dans les poils de Ténor.

 

Départ 8h30 pour Kifa. Pour l'Afrique, la plus belle invention du siècle est le téléphone portable, beaucoup de nomades en possèdent, il semblerait que la construction de relais soit techniquement plus facile que des lignes traditionnelles.

 

A un poste de douane... le douanier qui fait du zèle nous dit "qu'avez-vous à déclarer?". Nous répondons "seulement des objets personnels!". Pas satisfait de notre réponse, il dit à J-P "tu descends avec passeports et fiche de douane du véhicule". Après vérification ce brave homme nous demande "cadeaux"; en définitif, l'arrêt était uniquement pour que nous lui donnions des cadeaux. Après discussion, nous ne lui avons rien donné.

 

Pause déjeuner dans la savane sous un gros acacia déjà occupé par ânes, dromadaires, chèvres et vaches... Repas gastronomique, salade de choux, tajine de chèvre et café, le tout préparé par moi même(Geneviève). Bivouac dans les dunes, coucher 20h30.

 

Commentaires de Ténor:

 

Ah!! que j'ai détesté le bivouac de la nuit dernière... tous mes poils étaient collés par les cram-cram, il a fallu me les couper pour les enlever... Pour que je puisse aller faire pipi, ma maîtresse m'a confectionné des chaussons, pas le top! Mais efficaces pour protéger mes pattes...

 

 

Mercredi 2 / 12 / 2009:

 

Lever 5h30, départ 7h15 vers Aïoun el Atrous puis la frontière du Mali. La journée débute par un arrêt police au bout de 5minutes de route, le policier demande des médicaments pour les dents, nous lui donnons une boîte de paracétamol. La route entre Kifa et Aîoun est épouvantable, il faut en permanence slalomer pour éviter les trous et les animaux. Sur la route pour signaler un véhicule en panne, le triangle est remplacé par des branches de pommier de Sodome.

 

Dans cette région de la Mauritanie beaucoup d'élevage, seul revenu des nomades et semi-nomades. 10H45 sortie de la Mauritanie,
10 minutes plus tard frontière du Mali; J-P fait du change pour les visas, il faut remplir les fiches de police et de douane. Les enfants en profitent pour me demander des bombons... comme ils sont très gentils, polis et peu nombreux je fais la distribution.
A l'arrivée des véhicules, les enfants se précipitent avec à la main une écuelle pour que les gens leur donnent de l'argent, ce qui n'est pas fréquent.

 

Nous voilà sur le sol Malien, il est 11h30, arrêt pour le péage de la route, 500cfa (0'90€). Avant Nioro arrêt à la douane (poste de douane 31) pour le contrôle du véhicule, le douanier demande à voir le numéro du châssis, tout s'est bien passé, il est 13h15 nous sommes enfin en règle. Direction Bamako, nous venons encore de payer 500cfa pour rouler sur une route à double sens... rien à dire la route est correcte!!

 

Pour la pause déjeuner nous nous arrêtons sous un magnifique Baobab, à peine le temps de s'installer que voilà des enfants qui arrivent ainsi que des femmes qui rentrent des champs. Tous s'agglutinent autour de nous, j'offre des clémentines aux enfants qui partent ravis. Quant aux femmes, elles ont beaucoup apprécié la séance photos.

 

 

Commentaires de Ténor:

 

Pendant la pause du déjeuner, je n'ai pas du tout apprécié de voir tous ces gens autour de mes maîtres... je me suis mis sous la table pour les surveiller et tout à coup j'ai bondi sur un garçon qui s'est approché trop près d'eux; il est tombé et à perdu son sac... mes maîtres m'ont vite rattrapé et je me suis fait disputer...je n'ai pas compris pourquoi?

Pour me venger, je suis allé nettoyer la casserole du tajine... Moi j'ai fait mon boulot, protéger mes maîtres!!

 

 

Jeudi 3 / 12 / 2009

 

Départ 7h30, notre premier bivouac sur le sol Malien s'est bien passé, nous étions en pleine campagne, cachés par des rochers, avec les pintades sauvages qui nous tenaient compagnie.

 

Cette partie du Mali est boisé, beaucoup d'élevage, surtout des vaches et des zébus avec leurs grandes cornes et bosses. Dans la région, on pratique aussi la culture de la pastèque. Pour faire une pause, nous faisons un arrêt dans un village où l'on parle le « bambara » nous sommes accueillis par les femmes  et une ribambelle de gamins.

 

Nous rencontrons le chef du village qui parle le français, c' est un personnage agréable et souriant. Nous offrons un petit cadeaux à chacune des femmes  "des allumettes" pour les remercier. A la sortie du village un monsieur nous offre une pastèque... nous nous sentons un peu gênés... alors, pour le remercier nous en achetons une deuxième, nous allons pouvoir faire une cure de ce gros cucurbitacé. Nous disons au revoir à nos hôtes en dialecte bambara: « kombé »!!.

 

Commentaires de Ténor:

 

La ballade dans ce village m'a beaucoup plu! Les enfants étaient sympathiques et les anciens m'ont fait plein de caresses...