Vendredi 4 / 12 / 2009 - Ville de Ségou:

Ce matin, après la mise à jour du blog, nous sommes alleés faire un tour au port de Ségou, ambiance colorée. Nous assistons au débarquement d'un troupeau de chèvres qui arrive en pirogue, on voit qu'elles ont l'habitude de ce genre de transport, elles sont disciplinées.

Nous avons constaté ne que les policiers ont du se faire remonter les bretelles pour avoir raquetté plusieurs fois les touristes, car lorsqu'on leur demande un renseignement, ça les met de mauvaise humeur et ils nous répondent pas gentiment. Pourtant il nous semble que les Malien sont plutôt sympathiques, très polis et toujours de bonne humeur.

L'hôtel de cette nuit "très moyen" n'était pas pour les "chochottes"... mais dans un cadre agréable avec son grand jardin et ses arbres en fleurs. A la sortie de Ségou, JP voit trop tard un dos d'âne et donne un grand coup de frein, une des pastèque atterrit sur moi, puis sur le levier de vitesse, bloquant le différentiel. Impossible de redémarrer, mais Jean-Pierre a fini par trouver la panne et nous avons pu repartir. Quant à la pastèque,  nous l'avons offert à une vendeuse de gâteaux!!!

Merci à tous pour vos commentaires, ça nous a fait très plaisir.

Un petit arrêt à SAN pour voir sa jolie mosquée en banco gris, qui est enduite tous les ans.

Samedi 5 / 12 / 2009 - Ville de Djenné:

Départ du campement à 8h, en direction de Djenné. Nous apprécions ces nuits que nous partageons avec ces animaux de tout genre. Le matin nous sommes réveillés par le chant des oiseaux, il y en a de toutes les couleurs, les seuls que l'on connaisse sont les callopsittes ; notre ami Jean-Pierre qui est passionné d'oiseaux serait surement très intéressé.

Pour accéder à la ville de Djenné, il faut débourser 1OOO CFA par personne, puis le passage du bac, 3000 CFA. A la sortie nous trouvons un guide officiel, son tarif nous convient: 10.OOO CFA par personne, pour la journée.

Cette ville vaut vraiment le détour, ainsi que le village Peul de Sénosa. Notre guide était très compétent, il nous à permis de rencontrer des femmes Peuls et j'ai pu faire beaucoup de photos

Visite d'une médersa "école coranique", il y en à 42 à Djenné. Passage par "l'association des femmes seules avec des enfants" qui fabriquent des Bologans "genre de batik". A la sortie du bac, les petites vendeuses de colifichets disent à JP  "Bon papa il est zanti comme un poulet".

Dimanche 6 / 12 / 2009 – Mopti

Ce camp de jeunesse, où nous avons passé la nuit, n'était pas fait pour les touristes. Nous avons été bien accueillis par les gardiens qui sont des gens discrets; personne n'est venu nous importuner. Nous avons beaucoup apprécié cet endroit calme et reposant. Ce camp est également un centre pour les manifestations locales. Pour remercier nos hôtes, nous avons donné vêtements et jouets pour les enfants.

Après quelques kms, poste de douane  " arrêt " attente 5mn... ils ouvrent la barrière aux véhicules qui arrivent en sens inverse, nous trouvons le temps long, Geneviève décide d'aller aux renseignements... " Bonjour , ça va bien? bon appétit!! Pourquoi tu laisses passer les autres voitures et pas nous? "  Réponse : " je ne t'avais pas vue! Excuse moi!";  nous sommes à 5m de lui  et il fait ouvrir la barrière,  très comique !!.

A San et Mopti, certains quartiers n'ont pas d'électricité et le tout à l'égout est défectueux, par contre, les terrains de foot sont super éclairés et imposants. Au mois de décembre Mopti est encore entouré d'eau, on y cultive le riz et on pratique l'élevage. La principale activité de Mopti est la pêche et le transport fluvial en tout genre, vers Bamako, Tombouctou, Gao et le Niger. Le tourisme est très important car Mopti est le lieu de passage pour Bandiagara et le pays d'Ogon.

Commentaires de Ténor:

Ce matin, des intrus sont venus rôder autour de mon domaine, j'ai couru pour les chasser, mais ma maîtresse m'a vite stoppé.. elle m'a expliqué que c'était des poulets! Moi je n'ai jamais vu ce genre de bestioles!! connais pas?

Cette après midi, ils ont eu l'idée de m'emmener faire une balade en pirogue, ça pouvait aller car j'étais bien installé sur un tapis et à l'ombre, mais ce que je n'ai pas apprécié du tout, c'est la descente dans un village où les enfants criaient fort, me donnaient des coups de pieds et me tiraient les poils de la queue. Si ça continue, je n'aurai plus de poils! Vivement que ça se termine...